Pour pallier au problème de délabrement d’une dent, ou de perte d’une ou plusieurs dents, on pose une prothèse dentaire. Cela répond à des questions d’esthétique, mais vise aussi à éviter d’autres problèmes inhérents à la privation d’une dent : difficulté de mastication, risque accru de caries, grincement des dents, déstabilisation de l’alignement des dents, contractures musculaires et douleurs.
Les prothèses peuvent être de deux sortes.
Fixes
Elles remplacent une dent et sont pour cela scellées ou collées.
Ce sont les couronnes (pour recouvrir une dent abîmée), les facettes dentaires (collées sur la face visible de la dent pour des raisons d’esthétique pure), les bridge (qui viennent combler un trop grand espace entre deux dents), l’inlay ou onlay (dans le cas de la restauration d’une dent très abîmée ou cassée mais encore présente), l’implant enfin (vissé dans l’os de la mâchoire pour remplacer la racine de la dent extraite, il fait office de support à la prothèse qui va être posée par dessus).
Amovibles
Les prothèses viennent pour leur part remplacer plusieurs dents, voire la totalité.
Dans le premier cas, on parle de prothèse dentaire partielle. En métal, elle est rattachée aux dents encore en place au moyen de crochets.
Dans le second cas, on parle de prothèse dentaire complète (soit le dentier). En résine, elle se porte et se retire à tout moment de la journée.
En fonction de la problématique traitée, de son souci d’esthétique mais aussi de ses moyens, il sera possible d’opter pour une prothèse en métal, dans un alliage de métal et de céramique ou en céramique exclusivement. Afin d’équilibrer les aspects financier et esthétique, on peut opter pour du métal sur les dents non visibles et de la céramique à la place de celles qui se voient.
Car le coût d’une prothèse dentaire reste relativement élevé, et très diversement remboursé par les complémentaires santé. Mais un nouvel accord conclu entre l’Assurance maladie et les mutuelles prévoit qu’à partir de 2020, certaines prothèses soient intégralement prises en charge (reste à charge ZERO).Car il n’est pas normal de devoir renoncer à de tels soins dentaires, par définition nécessaires.